RIAD SOUAFINE

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Souafine patio

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jeudi 12 juillet 2012

Le chantage des lowcost au Maroc


Après le chantage exercé la semaine dernière par Ryanair qui a annoncé la réduction de nombreux vols vers le Maroc voire même la suppression de toute desserte (Oujda, Nador) c'est au tour de la compagnie EasyJet d'annoncer l'arrêt de ses liaisons depuis l'Espagne (Madrid).

La cause avancée par ces compagnies serait l'augmentation à venir des charges aéroportuaires au Maroc.
En effet l'ONDA,office national des aéroports, après un appel d'offre international vient de contracter avec des sociétés de renom pour la réalisation des prestations dans toutes les aérogares du pays. Ce choix conforme aux normes internationales devrait se traduire par des prestations de haut niveau pour l'ensemble des passagers.
Le bras de fer est donc engagé mais cela n'augure pas d'une amélioration de la reprise de l'activité touristique au Maroc qui a besoin au contraire de multiplier les liaisons aériennes. 
Ce qui est certain c'est qu'au fil des années et comme nous l'écrivions déjà dans ce blog, les tarifs des lowcost n'ont cessé d'augmenter jusqu'à rejoindre ou dépasser même les prix de compagnies régulières, tandis que les prestations offertes par les cowcost ne cessent elles de se réduire.
Quand Ryanair dispose au sol d'aérogares "dédiées" comme dans certaine villes,Beauvais ou Marseille par exemple, le client/passager se transforme en manutentionnaire puisqu'il doit porter lui même son bagage jusqu'au tapis roulant et l'y déposer sous le regard du contrôleur Ryanair. Et pourtant l'addition des coûts annexes lors de la réservation du billet se solde par des prix qu'on ne peut plus qualifier de lowcost.
Malgré tout ces compagnies ont su prendre des parts de marché importantes sur le transport aérien et sont devenues difficiles à contourner ce qui rend leur menaces d'autant plus fortes pour les pays devenus trop dépendants et n'ayant pas su développer une offre alternative. C'est malheureusement le cas du Maroc dont la seule compagnie nationale, la RAM, en difficulté n'a pas les moyens aujourd'hui de réagir ni de développer les liaisons inter régionales qui seraient pourtant indispensables.
Quelle sera l'issue de ce combat ? Nul ne le sait mais le monde du tourisme espère que des négociations sont en cours et qu'une solution sera trouvée car dans le cas contraire les répercussions économiques seraient désastreuses pour le pays dont le tourisme est l'une des premières ressources en devises.







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